
Double Jeu est le nouveau film du studio Evol Originel, film Minecraft certes, mais premier long-métrage (+ de 60 minutes) du studio comme du réalisateur Aurélien. Il s’agit d’un film d’espionnage et d’action avec une touche dramatique et un mélange de suspense.
Nous avons pour vous plusieurs nouvelles informations sur le projet, notamment un premier synopsis et d’avantage d’informations données par le réalisateur & scénariste !
Pour commencer, pourrions-nous offrir d’avantage d’informations sur le film, sur la forme qu’il va prendre et sur le ton qu’il prendra ?
C’est un long-métrage uniquement tourné sur Minecraft qui va nous emmener sur un genre que je n’ai pas encore travaillé. L’espionnage c’est un genre qui m’inspire beaucoup, mais dans un sens c’est le genre cinématographique dont je trouve le plus d’inspiration. Je dirais presque que c’est le genre dans lequel j’ai vu le plus de films. Donc en matière d’inspiration, c’est assez chargé, ça passe des James Bond à Léon… J’ai aussi la chance de connaître une petite panoplie de réalisateurs et de films, je pense notamment à Christopher Nolan, Luc Besson, Hitchcock ou dans le registre de la parodie, Michel Hazanavicius. Mais ce que j’avais en tête c’était pas une parodie, c’était le plus sérieux possible. Et puis le titre du film il est venu très rapidement avant que l’écriture ne démarre. Je voulais faire un film d’espionnage avec du contre espionnage. Mais que ce soit par exemple comme dans Anna de Luc Besson, une personne prise entre les deux camps. J’ai voulu l’appeler le double jeu. Mais quand j’ai vraiment commencé à m’y pencher dessus, je me suis rendu compte qu’il n’y avait aucune raison à me limiter à une seule et unique personne. C’est pour ça que « le » n’est pas dans le titre.
Peut-on en savoir d’avantage sur l’histoire et sur le ou les thèmes que va traiter le film ?
C’est une histoire à la fois très simple mais aussi avec une envie d’aller plus loin. C’est l’histoire de Emma, une jeune adolescente qui plus tôt dans sa vie a subie un traumatisme qui va la mener à être protégée par les services secrets français. Et quelques années plus tard, durant donc son adolescence, les raisons de sa protection vont revenir à la surface et vont tout chambouler, sa vie, sa famille, ses proches. Il y a évidement un grand méchant, puisque dans un film d’espionnage, ce qui fait que ça en est un, c’est le camp des gentils contre le camp des méchants. Donc là mon grand méchant c’est un Président d’une organisation qui a évidement un but que la France souhaite éviter.
Mais le sujet principal du film ce n’est pas une affaire d’état. Ce n’est pas le sujet sur lequel le film est tourné. Le personnage principal c’est Emma, qui est adolescente. Double Jeu c’est aussi un film sur l’adolescence brisée. Et comme on ne vit qu’une fois, j’ai forcement trouvé ça plus touchant que ça passe dans l’adolescence que dans la vie d’une ou d’un adulte. Dans Alpha S2, je m’étais tourné sur la famille et les relations compliquées, là je me suis centré d’avantage sur une personne et sa vie.
Est-ce que les audiences des précédents projets vous démotive pour la suite ?
Non. Premièrement, on fait d’abord ceci pour le plaisir et le loisir. Rien n’est aucun cas rémunéré, ni pour l’équipe, ni pour le studio. Les seules personnes qui engagent de l’argent sur le tapis, ce sont les producteurs pour l’hébergement de nos serveurs. Comme dit l’argent ne fait pas le bonheur et j’imagine que c’est la preuve que l’on peut être heureux sans avoir d’argent en retour. Nous sommes une jeune équipe, soit les gens sont au lycée, soit ils sont étudiants donc disons que c’est avant tout un loisir pendant la préparation et pendant les tournages. Pour ce qui est de la diffusion, c’est au public de découvrir ce loisir transformer sous un divertissement. Certes c’est un divertissement et ça nous permet aussi de transmettre des messages. Alors oui, les audiences on les regarde, oui on est déçu. Mais on sait se remettre en question, voir pourquoi ça ne marche pas ou très peu. On discute et discuteront avec nos partenaires parce que c’est avec qu’on avance, c’est le but. Je pense qu’il nous faut simplement nous laisser le temps de faire nos preuves. De montrer qu’on est prêt à beaucoup de choses, qu’on a de la ressource et également qu’on sait dans quelle direction aller pour le futur. On ne cesse d’essayer de trouver des nouveaux chemins, en mai dernier j’ai fondé une vraie direction avec une nouvelle « formule » pour l’équipe, qui permet de mieux s’y retrouver. C’est en s’organisant qu’on ira de l’avant. Seulement pour aller de l’avant, il faut que le public soit là. C’est sur ce point qu’on travaille actuellement.